jurastreet
 
 
Tel le marécage du jurassique pour le dinosaure, l'asphalte parisien est un piège pour les objets perdus par les véhicules ou abandonnés par les passants.


Réchauffé par le soleil, le revêtement urbain devient capable d'absorber les pièces les plus surprenantes : boulons, clés, lunettes, montres, calculatrices... 

Une fois refroidi, l'asphalte maintient solidement ses prises et les expose aux pneus des voitures qui en assurent le polissage. Ces formes géométriques et patinées stimulent l’imaginaire


Lors du 14 juillet, les chars défoncent la chaussée surchauffée et participent à certains aspects graphiques. C’est également le seul jour où il est possible de prendre des photographies sans danger. Ce labourage annuel dissuade la direction de l’équipement de refaire le revêtement qui contient donc des pièces très anciennes.

La première image est un montage réalisé à partir de 3 photographies. Les autres n’ont subi aucune transformation. Les fossiles de l’asphalte